Un comité de jumelage est parti passer le week-end de l’ Ascension à Ottange. Il a déjeuné jeudi à Verdun, a dîné avec les Ottangeois, a commémoré samedi matin et est revenu dimanche.
En octobre 1939, quelques semaines après le début de la guerre, Maxime Ridouard, maire de Moncontour, accueillait 119 réfugiés de Moselle d’origine française, italienne, polonaise et luxembourgeoise. Ils venaient d’Ottange, ville distante de 18 km de Thionville et de 23 km de Luxembourg. Ottange se trouvait placée entre les lignes Maginot et Siegfried, cette dernière étant la ligne fortifiée allemande.
Les gouvernants de l’époque, pensant que les habitants qui se trouvaient entre ces deux lignes fortifiées étaient dans une situation critique, ont décidé leur évacuation en commençant par les personnes âgées et les familles nombreuses.
C’est ainsi que des Ottangeois sont restés des années à Moncontour. Ils y ont trouvé des amis, y ont créé des familles qui sont retournées à Ottange ou qui sont restées.
C’est le Réveil Moncontourois (club de foot) qui, en 1953, a lancé ces rencontres Moncontour-Ottange.